Une société néerlandaise développe, depuis 2014, un projet de planeur captif dont les mouvements par rapport au vent fourniraient de l'énergie.
Evoluant à une altitude de 450 mètres où les courants sont plus puissants, il présenterait une meilleure rentabilité que l'éolien classique. Au point que le géant allemand E. On a signé un partenariat pour lancer un démonstrateur.
L'idée n'est pas nouvelle : pour trouver des régimes de vents plus forts et plus constants, il est nécessaire de s'éloigner du sol. Par ce moyen, des entreprises cherchent à développer des solutions éoliennes plus performantes et rentables. Mais les méthodes divergent : Altareos Energies imaginait des engins gonflables et creux, tandis que Makani Power et Job Energy envisageaient des cerfs-volants porteurs d'hélices. Pour les néerlandais d'Ampyx, il s'agit cette fois de planeurs qui adopteront un plan de vol en 8, reliés au sol par un câble d'une longueur maximale de 900 mètres.
Le projet se nomme "Airborne Wind Energy System" pour "système éolien aéroporté" et se destine à capter les vents à une altitude de 465 mètres. Pas question cette fois d'emporter la génératrice dans les airs : ce sont les mouvements du planeur lui-même, qui seront transmis au treuil, via un câble ultrarésistant de 2 cm de section, et qui génèreront de l'électricité au sol. Le système comprend donc un aéronef non piloté et une base assurant le lancement et la récupération de l'engin. En cas de vent trop fort, dépassant les 80 mètres/seconde (soit 288 km/h), qui risque d'endommager l'installation, le treuil le ramène au sol, à la façon d'un gros cerf-volant.
Pour lire l’article complet de G.N., le 18/04/2017 et modifié le 19/04/2017 à 17:45, http://www.batiactu.com.
Evoluant à une altitude de 450 mètres où les courants sont plus puissants, il présenterait une meilleure rentabilité que l'éolien classique. Au point que le géant allemand E. On a signé un partenariat pour lancer un démonstrateur.
L'idée n'est pas nouvelle : pour trouver des régimes de vents plus forts et plus constants, il est nécessaire de s'éloigner du sol. Par ce moyen, des entreprises cherchent à développer des solutions éoliennes plus performantes et rentables. Mais les méthodes divergent : Altareos Energies imaginait des engins gonflables et creux, tandis que Makani Power et Job Energy envisageaient des cerfs-volants porteurs d'hélices. Pour les néerlandais d'Ampyx, il s'agit cette fois de planeurs qui adopteront un plan de vol en 8, reliés au sol par un câble d'une longueur maximale de 900 mètres.
Le projet se nomme "Airborne Wind Energy System" pour "système éolien aéroporté" et se destine à capter les vents à une altitude de 465 mètres. Pas question cette fois d'emporter la génératrice dans les airs : ce sont les mouvements du planeur lui-même, qui seront transmis au treuil, via un câble ultrarésistant de 2 cm de section, et qui génèreront de l'électricité au sol. Le système comprend donc un aéronef non piloté et une base assurant le lancement et la récupération de l'engin. En cas de vent trop fort, dépassant les 80 mètres/seconde (soit 288 km/h), qui risque d'endommager l'installation, le treuil le ramène au sol, à la façon d'un gros cerf-volant.
Pour lire l’article complet de G.N., le 18/04/2017 et modifié le 19/04/2017 à 17:45, http://www.batiactu.com.